« L’arthrose du genou – ou gonarthrose – se traduit par une disparition des cartilages du genou due à l’hyperpression musculaire. Dans un premier temps, elle use exagérément le cartilage intra-articulaire, puis les plateaux tibiaux et la rotule. La gonarthrose affecte plus souvent les hommes sportifs, travailleurs de force (déménageurs) ou à genoux (carreleurs). Cette arthrose peut devenir invalidante par la douleur et/ou l’ankylose, et à ce stade la chirurgie devient la seule solution.
LE MECANISME DE L’ARTHROSE
La densité de l’os (sa masse classique) est régulée par les reins qui contribuent, par l’absorption et l’élimination du calcium, à l’équilibre de la balance calcique. Ils jouent leur rôle dans la libre circulation de l’eau, qui détermine la souplesse musculaire. Un muscle « sec » se durcit et exerce une contrainte sur les articulations. Si s’associe à cela un terrain acide (qui réduit la masse osseuse), il y a inversion des pressions et l’os est incapable de résister à celles des muscles : c’est l’usure par frottements des parties cartilagineuses en contact et, plus tardivement, des os du genou.
De plus, le genou est une articulation intermédiaire qui est toujours victime des articulations voisines (hanche et cheville). Une perte de fonctionnalité de ces deux articulations se répercute sur le genou. »
Source : Principe de santé n° 51 – décembre 2012